Thursday 8 November 2018

UN PARISIEN INDIGNÉ: HIDALGO CONTINUE SES MÉFAITS!

Comme tout parisien, j'ai pu constater la multiplication ces derniers mois de chantiers dans tous les quartiers, de rues défoncées, certaines fermées pour de longues périodes, sans que la justification de ces travaux paraisse très évidente.

C'est le cas pour un coin de Paris que j'aime particulièrement, puisque j'y vis: il s'agit de la Place Jules Joffrin, qui s'étend entre la Mairie du 18ème et l'église Notre Dame de Clignancourt: un endroit qui est (qui était?) particulièrement charmant, avant que notre maire décide d'y mettre la main et d'y exercer son idéologie aveuglement anti-voiture.

Cette place n'avait aux yeux de nos planificateurs urbains qu'un seul défaut: on y avait aménagé en bordure du trottoir, un renfoncement qui rognait une largeur d'environ 2 mètres, ce qui permettait aux autobus (lignes 31 et 60) de s'y garer pour décharger et prendre des voyageurs sans perturber la circulation intense de la rue Ordener.

Cela constituait une insulte insupportable aux yeux de notre maire, qui considère que tout doit être fait pour perturber le trafic: face à ce défi, la solution (idéologique) s'imposait: déplacer l'arrêt quelques mètres plus loin, là où la rue Ordener est bien étroite et où les autobus ne peuvent s'arrêter qu'en bloquant totalement la circulation: désormais, le croisement des rue Ordener et du Mont-Cenis est un enfer!

Cela permettait du même coup de restituer aux piétons, qui n'en demandaient pas tant, les 2 mètres de trottoirs qu'utilisaient les autobus pour s'arrêter; cela a entraîné des travaux qui ont duré plus de deux mois, consistant à défoncer totalement la place Jules Joffrin; les palissades autour de ces travaux portant des affiches nous annonçant un "embellissement" de la place, j'imaginais une transformation complète, peut-être des arbres ou des massifs de fleurs, pourquoi pas un kiosque à musique; mais non, tout ce que nous voyons actuellement, c'est une étendue sans grâce d'asphalte noir.

Je veux bien reconnaître que la politique visant à limiter la circulation automobile dans Paris intra muros a une certaine logique et une certaine cohérence. Mais de là à créer DÉLIBÉRÉMENT des embouteillages, cause d'énervement et de pollution (bruit, gaz d'échappement), on peut penser qu'il y a de la part de Mme Hidalgo un certain acharnement qui passe toute mesure.

Et bien entendu, tous ces travaux parfaitement inutiles qui défigurent actuellement Paris pour satisfaire le sectarisme de l'administration municipale coûtent fort cher et sont financés par nos impôts; comme l'a été la mise au rebut d'un système de Vélib dont les parisiens étaient généralement satisfaits pour le remplacer par un nouveau système qui est un désastre; comme l'a été la suppression du système d'Autolib, décidée d'un trait de plume et sans concertation: autant de décisions qui nuisent à la qualité de vie des parisiens, et qui exposent la municipalité à de longues batailles légales contre les prestataires de ces services, et à d'éventuelles condamnations à de lourdes indemnisations.

Madame Hidalgo: arrêtez de décider seule ce qui est bon pour les parisiens, arrêtez de défigurer notre ville et de la rendre invivable!

No comments:

Post a Comment